Vingt jours avant l’exil

Vous vous demandez si je pars toujours en voyage? La réponse est: OUI. Hier, premier jour de mai, mon calendrier m’a crié, dans un glapissement tonitruant: plus que vingt jours! L’oreille m’en a vrillé.

Isabelle et moi avons fait beaucoup de recherches, de réservations, de trajets. Résultat? Nous passons quatre jours à Paris (mon alma mater des voyages), puis nous partons en TGV vers Rennes (sur mes traces de 2006!) pour passer 5 jours en Bretagne chez ma chère amie Nelly. Je compte profiter de cette deuxième visite en Bretagne pour découvrir les îles Chausey, au large de la côte normande, pour fouler le cap Fréhel et la sympathique forêt de Fougères, et enfin, pour retourner tirer la barbe à ce cher Mont-St-Michel.

Ensuite, départ pour les plages de Normandie avec Nelly, où je vais  »revivre » le débarquement avec Isabelle qui, m’a-t-elle dit, en rêve depuis longtemps. Pour ma part, je ne rêve que du moment où je serai à nouveau face à la Manche, dans un petit cimetière fleuri, à penser aux morts de 44 avec émotion, avec rien d’autre que la brise dans mes cheveux.

Ensuite, départ vers Paris en TGV, où nous attend un autre train pour Milan: en tout, huit heures de rails, à regarder le paysage (ô dolce vita). À l’horaire: apprentissage de l’italien et sympathisation avec nos voisins de banquette.

Le mois suivant sera fait de pur bonheur italien, entre Milan, Venise, Florence, Rome, Naples et Bari, avec de petits séjours en campagne (et sur une ferme!) pour notre plus grand bien moral. Et, enfin, dernière destination: la tant attendue Pologne, avec au menu la magnifique Cracovie, Kazimierz Dolny, l’inoubliable Auschwitz, les grands lacs du Nord, la Baltique et, enfin, Varsovie.

Le voyage approche, l’organisation avance et la hâte, elle, est carrément, tout bonnement, oui, in-sou-te-na-ble. Dois-je le répéter? J’AI HÂTE.

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