Non, je ne suis pas morte

Presque deux mois sans écrire ici. Le temps de faire du grand-ménage dans ma vie et de repartir en neuf, avec la même moi mais ailleurs. Vous êtes curieux?

Je vis maintenant dans un joli appartement du quartier Pointe-St-Charles, à Montréal. Il y a un parc tout près, avec au moins cinq générations d’écureuils qui grignotent l’écorce des arbres et se faufilent entre les bancs. La lumière y est toujours très belle, surtout quand le soleil filtre à travers les branches. En marchant vers le métro Charlevoix, il y a toujours cette rue, cette unique rue, où je peux voir en point de fuite le dos rond et vert du mont Royal, les tubes de verre du centre-ville, le ciel au-dessus de la métropole. Le quartier est tranquille, il y a une bibliothèque, quelques dépanneurs, des familles, même une équipe de joueurs de fer.

Dans ce nouveau chez-moi, il y a désormais un beau piano noir Yamaha au son si merveilleux, quantité de livres empilés grossièrement, et aussi une nouvelle colocataire – Fanny, Française fort sympathique de 24 ans au Québec pour un an. Je suis bien.

Même si ma vie a désormais trouvé l’amour et peut compter sur un travail permanent au Devoir, j’ai toujours ces mêmes amis, cette même famille que j’ai un plaisir fou à côtoyer. Je ramasse donc le bonheur dans mon petit porte-bonheur (ça c’est mon coeur), et comme je viens de renouer avec l’art et la littérature, je crois bien avoir déjà ma réserve pour les creux de l’hiver.

Cela étant dit, mon regard n’a jamais perdu de vue sa dépendance et je compte me remettre, assidûment, à l’écriture, à l’art postal, au cinéma. Mes idées prolifèrent. La vie est toujours tellement pleine de promesses.

Qu’advient-il de vous, chers lecteurs? Votre vie a-t-elle changé, vous aussi? Laissez-moi tous les commentaires philosophiques qu’il vous chantera d’écrire, je suis là pour vous lire, moi aussi.

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Je ne suis pas morte | Geneviève Tremblay

2 Commentaires

  1. Ah cousine!

    C’est toujours un plaisir de te lire xxx

    J’espère te voir bientôt!!!

  2. J’ai fait un rêve magnifique ! J’étais assisse à la table d’un café, en France. Et je réfléchissais, le cœur léger, à l’endroit où j’allais aller par la suite. Allemagne ? Italie ? Et pourquoi pas l’Angleterre ! Cette portion de liberté m’a fait un bien immense. À bientôt « petite » cousine.

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